Site icon Systematic Paris-Region

Parole d’experts : Le numérique frugal au service de la décarbonation – Chapitre 3 : L’impératif

Numérique frugal au service de la décarbonation : analyse de la situation et sa vision pragmatique et déterminée des pratiques à changer

Numérique frugal au service de la décarbonation : analyse de la situation et sa vision pragmatique et déterminée des pratiques à changer

Systematic Paris Région s’est donné comme objectif de contribuer à la stratégie mondiale de décarbonation définie par l’Accord de Paris et d’aider les entreprises à s’inscrire dans une trajectoire conforme aux choix européens de NetZero en 2050.

I am text block. Click edit button to change this text. Lorem ipsum dolor

Rejoignez notre Groupe de Travail Décarbonation & Numérique Frugal

Le groupe de travail Décarbonation & Numérique Frugal que nous avons créé en 2023, transversal aux hubs et enjeux, a l’ambition de documenter la place de la filière numérique, aussi bien dans la production d’outils et de services que dans les usages dans la production d’émission de gaz à effet de serre

Notre intuition est que le bilan global entre, d’une part, les émissions de gaz à effet de serre (GES) induits par la production et l’usage des outils numériques et, d’autre part, la réduction des activités génératrices de GES grâce à l’utilisation des outils numériques devrait être positif. Le numérique peut déjà permettre d’optimiser des activités impliquant l’usage d’énergies émettrices de CO2, comme le transport ou l’agriculture, ou permettre la mesure et le contrôle de toutes les sources d’émissions de GES afin d’en permettre des optimisations ultérieures. Notre objectif est de démontrer la pertinence de cette approche et de fournir les éléments de méthode permettant à chaque entreprise comme à chaque particulier, de contribuer par un usage maîtrisé des moyens numériques à la baisse maîtrisée des émissions de GES.

26 ans pour atteindre le NetZéro

A cette fin, nous avons collecté, à travers des sources fiables d’information, les résultats scientifiques comme les bonnes pratiques. Nous avons conscience que ce travail est inachevé, mais les enjeux considérables de la décarbonation, comme la nécessité d’une contribution étayée au débat public, nous ont incité à publier nos travaux en l’état de nos connaissances en fin 2024.

Il ne reste que 26 ans pour atteindre le NetZero. Chaque instant, chaque geste comptent alors que chaque année la planète dépasse les records de chaleur et de perturbations climatiques de l’année précédente.

La planète brûle

Le groupe de travail Décarbonation & Numérique Frugal ne veut pas regarder ailleurs mais agir, maintenant, avec les outils les mieux appropriés.

Pour commencer, il partage aujourd’hui avec vous son analyse de la situation et sa vision pragmatique et déterminée des pratiques à changer ainsi que des solutions à mettre en place pour inverser la tendance. Parce que oui, c’est encore possible !

Nous vous souhaitons une bonne lecture et vous invitons à nous rejoindre !

 

                                                     Le groupe de travail Décarbonation & Numérique Frugal                                                                                                         

                                                                                            

 

 

NB : Systematic est déjà un acteur engagé dans la décarbonation des activités du numérique via la mise à disposition des acteurs économiques et collectivités d’une cartographie de solutions liées à l’enjeu de la décarbonation et d’un numérique plus frugal

I am text block. 

I am text block. 

I am text block. 

Chapitre 3 : L’impératif

Faire évoluer rapidement les pratiques

 

par Jean-Pierre Corniou, CEO, Agile-IT & Pdt de l’Enjeu Industrie & Services, Systematic

Et Nathalie Granes, Référente territoriale Ville intelligent et connectée, Cerema

 

La décarbonation implique une migration globale de l’utilisation de processus utilisant des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) vers l’électricité, elle-même devant être décarbonée grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire.

Le déclin de la part des énergies carbonées dans la production d’électricité était, selon l’Agence internationale de l’Energie, de 2% par an entre 2015 et 2022. Il passe à 4% entre 2023 et 2026, avec une amélioration de 13% par an pour l’Europe et de 6% par an pour la Chine et 5% pour les Etats-Unis.

C’est une mutation industrielle complexe qui nécessite des investissements lourds pour les industriels comme pour les particuliers.

 

1. Maîtrise, optimisation & culture de la sobriété énergétique

A l’intérieur de cette transformation globale, et grâce à l’usage de l’électricité, il faut s’assurer d’une maîtrise de la consommation d’énergie électrique à chaque stade. Cette optimisation implique une mesure précise des consommations pour chaque appareil et chaque processus afin d’effectuer des diagnostics ponctuels et un monitoring continu.

 

Source : Agence internationale de l’énergie

 

Cette culture de la sobriété énergétique suppose une stratégie détaillée et documentée qui permette une évaluation continue des gains obtenus. Le risque est en effet une lassitude devant la complexité et la permanence de ces actions méthodiques face à l’expansion continue des usages qui risque d’absorber les gains unitaires réels. Ces recommandations s’intègrent dans les modalités d’applications du règlement de l’Union européenne pour une industrie zéro net 2024/1735/UE publié le 28 juin 2024.

 

          a. Mettre sous contrôle la chaîne de production « d’énergie numérique »

La modernisation de la production numérique est génératrice de gains énergétiques. Ainsi la fibre optique est 85% plus efficiente que les câbles en cuivre, la 5G est 90 % plus efficiente que la 4G.

La virtualisation des serveurs, la réduction de la taille des installations (baies de serveurs et de stockage, volumes à climatiser), la migration vers le cloud, où les fournisseurs disposent de la taille critique pour optimiser la production d’énergie et le refroidissement sont autant de leviers qu’il faut mettre en œuvre. Il faut aussi mettre en place des systèmes de récupération des calories produits par le traitement numérique, comme le fait la société française Qarnot Computing, entre autres.

(…/…)

Quitter la version mobile